Gwichâin
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Robert Wishart, partenaire universitaire du CICADA, a travaillĂ© avec la Nation gwichâin pour montrer la signification que revĂȘt la pĂȘche dans la culture et les modes de subsistance gwichâin.
« La pĂȘche a occupĂ© et continue dâoccuper une large portion de lâĂ©conomie locale Gwichâin. [Pourtant], les comptes rendus scientifiques et populaires des pratiques gwichâin traitent peu de la pĂȘcheâŠLa pĂȘche reprĂ©sente une part importante, bien que largement sous-estimĂ©e, de la traite des fourrures canadienne et explique comment le poisson a commencĂ© ĂȘtre utilisĂ© par les commerçants et les Gwichâin dans un systĂšme dâavances profitable pour les deux parties ».
-« Nous mangions beaucoup de poisson dans ce temps-là  » : lâimportance oubliĂ©e de la pĂȘche dans la rĂ©gion gwichâin
Les recherches de Wishart portent sur les intersections entre diffĂ©rentes perspectives sur la terre, sur la gestion de la faune et ses effets sur les communautĂ©s ainsi que sur « les implications transculturelles des expĂ©rimentations avec la faune ». Wishart a Ă©galement Ă©tudiĂ© lâhistoire des populations muskoxen du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest et a effectuĂ© des recherches sur lâhistoire orale des Tetlit Gwichâin afin de documenter les populations de la rĂ©gion. Dans cette recherche, Wishart examine les rĂ©cits sur les « contrĂ©es sauvages » et la notion de la « nature sauvage » qui prĂ©valent dans les perspectives non-autochtones:
« Quand les Gwichâin ont travaillĂ© avec des histoires orales portant sur la terre et les animaux et lorsquâils rĂ©fĂšrent, dans ces histoires, Ă quelque chose Ă©tant « sauvage », ils veulent dire que les animaux nâagissent plus de façon normale ou que ceux-ci ne sâoffrent plus aux chasseursâŠde ce fait, se distancier de la terre Ă travers un concept comme la nature sauvage nâest pas du tout perçu comme quelque chose de profitable ».