Réunion régionale de peuples autochtones en Amérique Latine, 21-27 octobre 2018
Agenda de la réunion en español | Dimanche 21 | Lundi 22 | Mardi 23 | Mercredi 24 | Jeudi 25 | Vendredi 26
Liste des participants en español
Cette rencontre s’est réalisée en étroite collaboration avec le Consortium ICCA en Amérique Latine à la Casa de Encuentros de La Salle à Fusagasugá, Cundinamarca, Colombie. L’inauguration de l’évènement le 21 octobre coïncida avec la consultation populaire sur l’exploitation minière à Fusagasugá, laquelle culmina avec un « Non » résonant face à la question “¿Êtes-vous d’accord que dans la municipalité de Fusagasugá l’on réalise des activités d’exploration, perforation, production d’hydrocarbures, fracking et exploitation minière à grande échelle?”
Agenda
Dimanche, 21 octobre
Accueil – Casa de Encuentros Réception
6:30 – Souper
7:30 – Bienvenue Restaurant
Présentation de chaque participant
Mot de bienvenue – Colin Scott
Mot de bienvenue – Jorge Nahuel
Mot de bienvenue – Lorenzo Muelas
Lundi, 22 octobre
7:55-9:10 – Introduction de CICADA et du Consortium ICCA I Auditorium
– (7:55) Présentation du Consortium ICCA
– (8:25) Présentation de CICADA (Colin Scott)
– (8:55) Instructions pour les tables de diagnostic et du programme général (Lorena Arce, Sophie Beier)
9:20-10:00 – Tables de diagnostic 1
Les tables de diagnostic visaient à fournir un espace pour discuter des divers problèmes, préoccupations, défis et opportunités concernant les thématiques abordées. Suite à ces discussions, les sujets qui seraient discutés en groupes jeudi ont été définis. Les quatre thèmes qui ont émergé sont mentionnés ci-dessous:
- Thèmes légaux (Le droit international comme moteur dans la défense des peuples, de leurs territoires et de leurs défenseurs, droit autochtone et inter-légalités, etc.)
- Industries d’extraction de recours (Quelles sont les industries extractives qui affectent les participants ici présents?Quelles sont les stratégies à considérer ou qui sont présentement utilisées pour s’opposer à l’industrie extractive? Comment favoriser un échange entre les populations affectées pour consolider la défense du territoire?
- Plans de vie et alternatives au développement; projets d’économie locale (Stratégies pour gérer la décolonisation; Comment appliquer les plans de vie au niveau sociétal?)
- Conflits internes et externes (Comment peut-on gérer les conflits internes qui surgissent dans les communautés dû à l’industrie extractive? Quelles sont les stratégies utilisées pour résoudre les conflits externes avec les gouvernements locaux et nationaux ainsi que les compagnies d’extraction?
10:00-10:30 – Café et collation Restaurant
10:30-11:15 – Tables de diagnostic 2
11:15-12:00 – Tables de diagnostic 3
12:00-12:45 – Tables de diagnostic 4
13:00-14:30 – Dîner Restaurant
14:30-17:00 – Conférence parallèle de CICADA
– (14:30) Bienvenue et introductions (Colin Scott)
– (14:50) Présentation du programme et activités de la journée (Sophie Beier, Carmen Umaña)
– (15:10) Activité interactive: Co-création du savoir
– (16:00) Présentation des groupes de travail
17:00-19:00 – Forum autochtone Auditorium
Mardi, 23 octobre
7:00-8:00 – Déjeuner Restaurant
8:10-10:30 – Protection des modes de vie; maintenir les communes Chapelle
– (8:10) Javier Felix – Iniciativas de las Cuencas Sagradas de la Amazonia y Centro de Sanación de la Nacionalidad Sápara del Ecuador (NAKU)
Les organisations autochtones amazoniennes CONFENIAE (Équateur) et AIDESEP (Pérou), ainsi que la Fondation Pachamama, encouragent une nouvelle initiative de collaboration visant à protéger de manière permanente 60 millions d’hectares de forêts tropicales situées à la source du fleuve Amazone: les bassins fluviaux de Napo, Pastaza, et Maranon de l’Équateur et du Pérou, une région connue sous le nom de «Bassins sacrés de l’Amazonie». Les gouvernements de l’Équateur et du Pérou cherchent sans relâche à développer les activités pétrolières et minières au cœur de cette région. Le projet « Iniciativas de las Cuencas Sagradas de la Amazonia » invite les peuples autochtones, les ONG, la communauté philanthropique et les gouvernements à créer une région binationale protégée – au-delà des limites de l’extraction des ressources à une échelle industrielle.
– (8:35) Fany Kuiru Castro – La muerte lenta de los Uitoto por el mercurio en el rio Caquetá (Región de la Amazonía)
L’exploitation minière illégale, le mercure qui menace la vie du peuple Uitoto pendant 20 ans, par opposition à la déclaration de l’Amazonie en tant que sujet de droits, fait face à l’inquiétude du peuple Uitoto telle que rapportée par le leader indigène Gibuiña: « À partir de l’an 2000, le nombre d’enfants atteints de difformités a commencé à accroître; langue courte, déficits mental, os fragiles, déformations aux pieds et aux yeux… Un nombre d’enfants naît avec hydrocéphalie et ne vivent que quelques jours – chaque année, 5 ou 6 enfants viennent au monde souffrant de difformités et meurent à l’âge de 2 ou 3 ans, les adultes souffrent de thrombose, de démence, du système nerveux, de fièvre, d’anémie… les femmes s’évanouissent à tout moment, se sentent épuisées, ne peuvent plus travailler, ont des cheveux qui tombent et ont la leucémie, des tumeurs et des plaies sur la peau… j’ai moi-même une boule de mercure au coude, c’est à cause du poisson que nous mangeons: la rivière Caquetá est contaminée, c’est très inquiétant car nous sommes à peine 800 personnes et nous allons disparaître. » À ces graves problèmes de santé se rajoute la crainte ressentie par les dirigeants autochtones en Colombie pour soumettre une plainte formelle aux autorités.
– (9:00) Maudilia López Cardona – Búsqueda del bien común
“[Cette investigation a commencé] suite aux conséquences générées par la société minière canadienne Gold Corp dans nos villes, violant les droits des communautés en s’installant sans le consentement de la communauté. L’activité minière a soulevé un grand nombre de problèmes: conflits, pollution de l’environnement, idéologies aliénantes, criminalisation, maladies, rupture du tissu social et atteintes à nos droits en tant que peuple maya mam. […] La Pastoral Defensores de la Madre Tierra (défenseurs pastoraux de la Terre nourricière), avons une proposition d’alternative à ce mégaprojet: Revenons à la politique du bien commun évoquée par nos grands-parents dans notre livre sacré, le Popol Wuj et travaillons pour la défense de la Terre nourricière à partir de notre cosmovision maya, depuis l’identité des peuples, depuis le mode de vie ancestral, afin de pouvoir veiller au bien commun de nos communautés. La première étape prise en compte est la guérison de la Terre nourricière et de la personne blessée par de nombreuses années de colonisation.”
– (9:25) Javier Marihuen Huenupil – la defensa del borde costero por las comunidades Lavkenches y los pescadores artesanales
Le peuple Mapuche Lavkenche de la région de Biobío au Chili a vécu un nombre de succès au cours de son histoire grâce à sa reconnaissance institutionnelle, d’abord avec le traité de Tapihue de 1825, puis avec la loi sur les peuples autochtones 19253 de 1993, et plus récemment la Loi Lavkenche 20249 de 2008. En dépit de ces succès, le peuple Lavkenche a été confronté à d’importants défis juridiques qui le place contre les stratégies gouvernementales qui menacent ses moyens de subsistance, notamment la loi sur la pêche, qui affecte le peuple Lavkenche et les pêcheurs artisanaux de la région, qui dépendent des ressources du littoral.
– (9:50) Andrés Ozuna y Hadasa Baez – Territorios Yshir: problemáticas actuales
Le territoire de Yshir est situé en partie dans une réserve de biosphère déclarée par l’UNESCO appelée Gran Chaco. Aujourd’hui, on cherche à déclarer une partie du Pantanal paraguayen, aussi en territoire Yshir, comme patrimoine mondial, et en conséquent éroder la souveraineté du peuple Yshir sur ce territoire. M. Ozuna explique que depuis plus de 10 ans, sa communauté se bat pour le territoire d’Eshma, qui s’étend sur quelque 8 500 hectares, inséré au milieu de leur zone ancestrale et séparé entre les six communautés Yshir, qui comptent environ 2500 habitants.
10:30-11:00 – Café et collation Restaurante
11-11:25 – Présentation Chapelle
– (11:00) Marilez Tello Imaina – Radio Indígena Ucamara, Peru
Radio Ucamara, active dans la province de Loreto au Pérou, aborde, à travers différents médias, des questions importantes concernant les communautés autochtones de la région. Radio Ucamara suit l’évolution et le processus de ces projets qui menacent les moyens de subsistance, la souveraineté et les droits des peuples Cucama de la région, qui ont été considérés comme des « indigènes invisibles » en raison de la disparition de la langue traditionnelle. Pour cette raison, pour le renforcement culturel des communautés cucama, Radio Ucamara soutient la revitalisation de la langue cucama par le biais de programmes éducatifs menés par la dernière génération de locuteurs de cucama. De manière plus urgente, Radio Ucamara accompagne et suit également les projets locaux qui découlent de politiques de l’État, comme la protection des cours d’eau menacés par des mégaprojets tels que la voie navigable de l’Amazonie.
11:00-12:55 – La situación de los pueblos originarios en Panamá Capilla
– (11:25) Celestino Mariano Gallardo – El sistema tradicional sobre tenencia y nuestros derechos territoriales, áreas comunitarias protegidas como manejo y régimen de conservación, derechos indígenas inter-legalidades
Dans la région de Ngöbe-Buglé, Celestino Mariano Gallardo travaille avec A.A.MI-CRO, l’association environnementale Mirono-Cronomo, pour la protection du territoire de la Comarca, menacé par les systèmes de réglementation territoriale de l’État qui vont à l’encontre des méthodes et droits traditionnels. Les négociations entre les entités gouvernementales telles que le ministère de l’Environnement (Miambiente) et les dirigeants autochtones sont affectées par l’inaccessibilité du système législatif des territoires et des ressources, tels que les droits de l’État sur les terres, les basses terres, les forêts et les rivières, ainsi que les zones communautaires protégées. Ces zones, appelées « systèmes de conservation » et « systèmes de protection des ressources naturelles », servent à justifier le droit absolu du gouvernement sur ces terres, auxquelles des concessions sont ensuite accordées pour des projets industriels sous le prétexte du devoir national de développer le pays à travers l’exploitation de ses ressources, notamment des minières.
– (11:50) Rogelio Urriola – la situación del pueblo Ngäbe Buglé y campesinos del área norte de Santa Fé
Les peuples autochtones du district d’Urracá, au nord de Santa Fe, dans les provinces centrales du Panama, sont confrontés à des difficultés particulières car ils ont été exclus de la loi 10 qui délimitait la Comarca de Ngöbe-Buglé en 1997. Ainsi, les communautés d’Urracá ne sont pas protégées par des droits importants prévus par ladite loi. Par exemple, il n’ya pas de processus de consultation des peuples autochtones pour les projets miniers, car le territoire n’est pas conforme à la législation autochtone. Ainsi, le gouvernement a attribué un grand nombre de concessions minières à des entreprises privées et à des projets d’infrastructures tels que le plan « La Conquista del Atlantico », qui vise principalement à créer des autoroutes traversant le district d’Urracá pour atteindre la côte atlantique.
– (12:15) Lázaro Mecha & Ceferino Zarco – Congreso General Maje Emberá Drua Panamá
Depuis la création du barrage sur la rivière Chepo au Panama, les communautés Emberá et Drua ont été déplacées de leur territoire d’origine vers ce qui est maintenant la réserve hydrologique de Majé. Cependant, depuis 1970, année du début du conflit, le ministère de l’Environnement du Panama maintient ces communautés sans aucun pouvoir légal sur ces terres. L’attribution des droits de propriété sur des terres collectives est paralysée depuis avril 2016, alors que les limites du territoire de Emberá-Drua chevauche la réserve hydrologique de Majé. Malgré de longs dialogues avec le gouvernement panaméen, ce problème n’a pas encore été résolu.
– (12:40) Felipe Pérez – Etnobotánica como una herramienta de conservación biocultural
Session de questions, commentaires et suggestions pour le chercheur Felipe Pérez Jvostov, qui prépare au Panama une enquête qui se concrétisera sous la forme de « cartes de la diversité bioculturelle » indiquant l’emplacement des zones les plus susceptibles de trouver une certaine espèce de plante, complétée avec des informations sur l’utilisation traditionnelle et médicinale de ces plantes dans différentes zones du territoire panaméen.
13:00-13:45 – Dîner Restaurant
13:45-14:10 – Présentations des synthèses des tables de diagnostic Restaurant
14:30-16:00 – Tables rondes Chapelles/Kiosques
1. Méthodologies audiovisuelles comme outil d’autonomisation, de décolonisation et de défense du territoire
Miriam Bautista
Rogelio Urriola
Steven Schnoor
Mikey Watts
2. Aires protégées: Expériences, limites et opportunités
Jorge Nahuel
Celestino Mariano Gallardo
Javier Felix
Aili Pyhälä
Andrés Ozuna y Lilian Hadasa Baez
16:00-16:30 – Présentation des résultats des tables rondes Chapelle
– (16:00) Présentation des résultats de la table ronde 1
– (16:15) Présentation des résultats de la table ronde 2
16:30-17:00 – Café et collation Restaurant
17:00-19:00 – Forum autochtone Auditorium
Mercredi, 24 octobre
7:00-7:45 – Déjeuner Restaurant
8:00-9:25 – Stratégies pour la souveraineté alimentaire et la santé Chapelle
– (8:00) Carolina Amaya – Présentation du CEMI
Le CEMI, ou Centre d’études médicales interculturelles, est une organisation à but non lucratif créée en 2006 et membre institutionnel du Consortium ICCA depuis 2015, mais dont l’histoire remonte à depuis plus de 30 ans avec des réunions entre les fondateurs et des communautés autochtones pour l’approche d’une mission commune: celle de renforcer les systèmes de connaissances traditionnelles en apportant ces connaissances médicinales traditionnelles aux institutions scientifiques traditionnelles. De cette manière, le CEMI introduit les concepts traditionnels de la santé autochtone dans la sphère académique par le biais de publications et de recherches universitaires en collaboration avec des médecins traditionnels. Depuis lors, le CEMI a également cherché à définir la santé dans un contexte autochtone, qui a été présenté comme étant la bonne vie (buena vida).
– (8:15) Rosenda Cortés Galindo, Evodia Silva Rivera – Los sistemas tradicionales de cultivos de vainilla (Región del Totonacapan, Veracruz México)
Les systèmes traditionnels de culture de vanille en tant que système directeur pour la conservation de la diversité bioculturelle et la manifestation des résistances des peuples autochtones dans la région de Totonacapan, dans l’État de Veracruz, au Mexique. Evodia Silva Rivera et Rosenda Cortés Galindo explorent la situation actuelle des espaces et les territoires des peuples autochtones qui cultivent la terre, et l’assaut par des projets d’extraction et des formes de déplacement socioculturel.
– (8:40) Nazario Diego Tellez – La organización de la sociedad cooperativa agropecuaria regional Tosepan Titataniske de la Sierra Nororiental del Estado de Puebla de México
L’organisation communautaire des peuples Maseual Nahuat et Totunaku du nord-est de la Sierra de l’état de Puebla, au Mexique. Organisation de la société coopérative agricole régionale Tosepan Titataniske (unis, nous gagnerons) pour partager les expériences de l’organisation des petits producteurs, leurs objectifs et leurs défis en matière d’autonomie et de souveraineté alimentaire. Expériences du conseil Maseual Altepetajpianij (Vigilantes de la Sierra). Cette présentation aborde des sujets liés à la défense de la vie et du territoire, avec des actions sur la demande contre l’exploitation minière, la sous-station électrique, les centrales hydroélectriques et la fracturation hydraulique.
– (9:05) Elmar Masay – Autonomía Indígena en base al territorio (Pueblo indígena Monkoxi, Bolivia)
« Le peuple autochtone Monkoxi sont les gardiens du territoire autochtone de Lomerío, qui s’étend sur une superficie de 260 000 hectares située à Santa Cruz, en Bolivie. La distribution et l’utilisation des terres et des ressources naturelles se font selon nos coutumes. Quant aux ressources naturelles appartenant à l’État (les mines, par exemple), notre droit de consentement pose de graves problèmes. Les conflits internes sont résolus par notre propre justice à travers les autorités de chacune des 29 communautés et de la CICOL (centrale des communautés autochtones de Lomerío). Sur les plus de 6 000 habitants de notre territoire autochtone, 99% sont issus de la nation monkoxi et, lors d’assemblées communales et intercommunales, nous décidons de nos projets de vie sur la base desquels nous demandons aux gouvernements municipaux et nationaux des ressources économiques pour des programmes et des projets selon notre perspective culturelle. Cependant, nous avons de graves problèmes car les fonctionnaires ne respectent pas notre vision du développement. Nous demandons maintenant à l’État d’éliminer le gouvernement municipal et de reconnaître l’autonomie des communautés autochtones établies sur le territoire, dont les autorités administreront les ressources de l’État selon notre vision et seront choisies selon nos coutumes et utilisations sans la présence de partis politiques. Pour nous, le territoire autochtone n’est pas seulement une ressource naturelle, il s’agit également d’exercer notre droit à l’autonomie gouvernementale selon nos habitudes et nos coutumes. «
9:25-9:45 – Presentación de trabajo de doctorado Capilla
– (9:25) Camilo Gómez – El valor de lo sagrado en la Amazonía
Dans la région de Putumayo en Amazonie colombienne, qui abrite différents peuples autochtones tels que les Uitoto, les Bora et la Miraña, la Casa del Pensamiento, un centre d’éducation autochtone où les recherches académiques et les techniques narratives traditionelles sont jumellées dans le but de développer des programmes scolaires adaptés aux réalités amazoniennes. Là sont documentées les connaissances et les rituels traditionnels de la région, tels que la communication avec les plantes sacrées pour contrer les projets extractifs qui menacent les moyens de subsistance traditionnels. Le projet de doctorat de Camilo Gómez explore cette interaction entre le sacré et les problématiques actuelles, en examinant les possibilités offertes par le consentement préalable libre et informé, et en permettant la création d’un espace diplomatique où les réalités autochtones et l’État peuvent dialoguer pour parvenir à des accords appropriés.
9:45-10:30 – Litigios estratégicos y otras estrategias legales Capilla
– (9:45) José Aylwin – La aplicación de la Declaración de Derechos de los Pueblos Indígenas (DNUDPI) en las Américas: desafíos pendientes
Malgré les progrès juridiques et politiques accomplis en Amérique latine et en Amérique du Nord en ce qui concerne les droits des peuples autochtones depuis l’approbation de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones en 2007, d’importants défis subsistent quant à la validité et à la jouissance de ces droits. plein des mêmes droits. Cela concerne en particulier les droits politiques, tels que l’autodétermination, les priorités de développement et l’autonomie, ainsi que le droit à la terre, au territoire, à la gestion et à la conservation des ressources naturelles qui y sont reconnues. Le plus grand déficit pour la jouissance effective de ces droits réside toutefois dans celui qui concerne la protection effective des droits territoriaux de ces peuples, ceux qui sont touchés par l’imposition, sans leur consentement libre, préalable et éclairé (CLIP). , et sans la participation aux avantages, conformément à la Déclaration, des projets d’investissement dans les industries extractives. C’est une réalité commune en Amérique du Nord, centrale et du Sud. L’analyse portera à la fois sur l’Amérique latine et le Canada. Ce dernier pays, compte tenu des implications des investissements des sociétés domiciliées en Amérique latine et des responsabilités extraterritoriales de l’État canadien d’empêcher leurs sociétés de violer les droits de l’homme hors de leurs frontières.
– (10:10) Viviane Weitzner y Héctor Jaime Vinasco – La defensa territorial colectiva del Resguardo Indígena Cañamomo Lomaprieta, Colombia: Estrategias propias, jurídicas, políticas, entre pueblos y a nivel internacional
« Dans cette présentation, nous aborderons les pressions territoriales exercées sur la réserve autochtone Cañamomo Lomaprieta, située dans les municipalités de Riosucio et Supía, Caldas (Colombie), ainsi que les stratégies du gouvernement propre et les alliances interethniques, nationales et internationales qui ont abouti à la décision de la Cour constitutionnelle de Colombie T-530 / 16. Cette décision reconnaît, entre autres, l’origine coloniale de la réserve et ordonne sa délimitation et la suspension des titres miniers octroyées sans consultation ni consentement préalable. Nous expliquerons pourquoi les stratégies et cette sentence sont nouvelles, et nous étudierons les défis à venir et les alliances que nous souhaitons continuer à tisser pour promouvoir la sécurité juridique et la paix sur ce territoire. «
10:30-11:00 – Café et collation Restaurant
11:00-12:55 – Présentations Chapelle
– (11:00) Miriam Bautista Gutiérrez – estrategias audiovisuales para el fortalecimiento de la defensa territorial
Cette présentation abordera l’utilisation de supports d’information audiovisuels pour renforcer la défense contre les influences de l’extérieur, mais aussi comme méthodologie pour consolider les processus organisationnels en interne. La résistance au cours de ces années aux projets extractifs dans cette région du continent a été aussi exhaustive que possible, d’une part du mouvement social, de l’autre de l’attention portée au droits autochtones et de la célébration des modes de vie occupant ces territoires, ainsi que les alliances créées pour développer des stratégies efficaces de communication audiovisuelle. Ces stratégies sont un moyen utile de nous faire entendre dans l’espoir de transformer la perspective de ceux qui se donnent le temps de voir notre travail.
– (11:20) Pierre Beaucage – “No hay indígenas allí” – investigación etnográfica de emergencia como herramienta para la lucha contra la minera canadiense Almaden Minerals
« À partir de 1984, j’ai commencé une expérience anthropologique partagée à long terme avec une organisation maseual (Nahua), l’Atelier de la tradition orale Totamachilis, dans le nord-est de la Sierra de Puebla. À la demande de l’atelier, nous avons décidé de subvertir les relations classiques entre l’anthropologue et ses « informateurs » autochtones. Ensemble, nous élaborons des projets de recherche sur la tradition historique et les archives locales, la toponymie, la médecine traditionnelle et la connaissance de la nature (faune et flore). En co-rédaction, nous avons réalisé des publications bilingues destinées principalement au peuple maseual. En 2014, nos études avaient une nouvelle fonction: démontrer devant le tribunal l’occupation du territoire par les autochtones devant les prétentions d’une société minière. Dans la même perspective, une enquête ethnographique d’urgence a été lancée en septembre 2018 dans la municipalité voisine d’Ixtacamaxtitlán afin d’autonomiser une autre organisation autochtone dans sa lutte contre la société minière canadienne Almaden Minerals, qui a déclaré: « Il n’y a pas de peuple autochtone ici ». Cette fois, la recherche est effectuée par 25 jeunes autochtones et métis d’une université autochtone locale, CESDER, sous la direction de leurs enseignants. Ils ont déjà collecté des données ethnographiques et sont en phase d’analyse et de rédaction d’un rapport visant également le combat mené par une organisation autochtone régionale. »
– (11:40) José de los Santos Sauna Limaco, Aili Pyhälä – La situación actual en la Sierra nevada de Santa Marta
Dans la Sierra Nevada de Santa Marta, quatre communautés formant une population d’environ 100 000 habitants, dont les Kogui, partagent un territoire ancestral de 1 100 000 d’hectares. Récemment, le gouvernement colombien a donné dans le cadre juridique de la constitution un décret redéfinissant le territoire ancestral, attisant le conflit entre la constitution moderne qui restreint les droits des autochtones sur le territoire et la loi Kogui d’origine spirituelle. Aujourd’hui, dans la Sierra, 132 co-licences ont été octroyées à des sociétés extractives pour des méga-projets d’extraction de ressources et 330 demandes de licence ont été soumises. Face aux efforts d’industrialisation déployés par le gouvernement dans le Resguardo Kogui, le concept de loi d’origine dans la région pour la défense des droits territoriaux a été consolidé.
12:00-13:00 – Activité interactive: Co-création du savoir (continuation) Chapelle/Kiosques
13:00-14:30 – Dîner Restaurant
14:30-16:00 – Tables rondes II Kiosques
3. Défense du territoire dans un contexte extractif
Pierre Beaucage
Miriam Bautista Gutierrez
Maudilia López
Fany Kuiru Castro
Nazario Diego Tellez
4. 4- Dimensions légales dans les luttes territoriales des peuples originaux
Lázaro Mecha
Viviane Weitzner
Héctor Jaime Vinasco
José Aylwin
Rogelio Urriola
16:00-16:30 – Présentation des résultats des tables rondes 2 Kiosque 7
– (16:00) Présentation des résultats des tables rondes 3
– (16:15) Présentation des résultats des tables rondes 4
16:30-17:00 – Café et collation Restaurant
17:00-19:00 – Forum autochtone
19:00-19:45 – Souper Restaurante
19:45-20:45 – Reunión des représentants du Forum Autochtone avec le groupe de coordination Kiosque 7
Jeudi, 25 octobre
7:00-7:45 – Déjeuner Restaurant
7:55-10:30 – Présentation des propositions du Forum Autochtone Auditorium
10:30-11:00 – Café et collation Restaurant
11:00-12:55 – Travail en groupe Espaces divers
13:00-14:30 – Dîner Restaurant
14:30-16:30 – Travail en groupe Espaces divers
16:30-17:00 – Café et collation Restaurant
17:00-19:00 – Présentation du travail de groupe Auditorium
19:00 – Souper Restaurant
Vendredi 26 octobre
7:00-7:45 – Déjeuner Restaurant
7:45-8:30 – Quitter les chambres Cabanes
8:30-10:15 – Fermeture de la conférence CICADA Chapelle
– (8:30) La vision de CICADA pour le futur: vers où nous dirigeons-nous? (Colin Scott, Sophie Beier)
– (9:15) Financement de projets et de CICADA (Colin Scott, Sophie Beier)
10:15-11:45 – Session de fermeture, feedback et adieux
11:45-15:00 – Barbacoa
14:00 – Sortie du premier autobus vers l’aéroport
17:30 – Sortie du deuxième autobus vers l’hôtel Airport Travel