CICADA et Consortium APAC – Réunion des partenaires autochtones et de recherche du Canada, des États-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, 1er-4 mai 2019
La réunion 2019 du CICADA a eu lieu à l’Hôtel Gouverneur Place Dupuis (Salle La Capitale) à Montréal, Canada, du 1er au 4 mai.
Tirant parti de l’expérience acquise lors de deux conférences régionales conjointes entre le CICADA et le Consortium APAC, cette conférence avait pour but d’améliorer les synergies dans la coproduction de savoirs et l’engagement politique. Le Consortium APAC a également tenu une Assemblée régionale Canada/États-Unis le 4 mai.
Conférence du CICADA-APAC Mai 1-4 2019, programme final (PDF)
Horaire
Mercredi 1er mai
8:30 – Inscription et café Hall de la Salle La Capitale (4e étage)
9:00 – Mot de bienvenue, introductions et présentation du programme (en anglais) Salle La Capitale
Colin Scott
Colin Scott est professeur adjoint au département d’anthropologie de l’Université McGill et directeur du CICADA. Il a conduit ses recherches principalement avec les Cris de la Baie James, avec qui il collabore depuis 1976, ainsi qu’avec les habitants des îles du détroit de Torres au nord de Queensland (Australie) depuis 1996. Sa recherche dans les deux régions suit l’évolution des droits de peuples autochtones sur les terres et l’océan, alors que les gouvernements d’état, les développeurs métropolitains et les peuples autochtones mettent de l’avant des revendications territoriales concurrentes.
9:30-11:00 – Panel et discussion I Salle La Capitale
Protéger les territoires et les modes de vie: Gouvernance, conservation, et gestion autochtone de la terre et de la mer au Canada, aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande (Coprésidentes: Monica Mulrennan et Thora Herrmann)
–Intervenant(e)s:
Monica Mulrennan et Thora Herrmann – « Confronter les ontologies autochtones et coloniales à l’interface de la terre et de la mer (proposition de livre) » (en anglais)
Monica Mulrennan est professeure adjointe au département de géographie, aménagement et environnement à l’Université Concordia, à Montréal. Ses intérêts de recherche se concentrent sur les peuples autochtones et locaux et leurs connaissances, leur utilisation et leur intendance des environnements côtiers et marins. Elle travaille avec la nation crie d’Eeyou Istchee (nord du Québec), les habitants du détroit de Torres (nord de Queensland, Australie), et les moissonneurs d’algues de la côte Atlantique de l’Irlande. Elle est co-éditrice, avec Colin Scott et Katherine Scott, du livre à venir « Caring for Eeyou Istchee: Protected Area Creation on Wemindji Cree Territory » (UBC Press, Novembre 2019).
Thora Herrmann est professeure à l’Université de Montréal avec une expertise en recherche-action dans les régions polaires sur les connaissances et l’identité autochtones à travers des méthodes artistiques et visuelles telles la cinématographie et le photo-voix, ainsi que la cartographie participative. Elle travaille avec des peuples des Premières Nations, Inuit, Mapuche et Sámi. Elle est co-éditrice du livre « Indigenous Peoples Governance of Land and Protected Territories in the Arctic» (Springer, 2016) et co-éditrice du livre à venir «Indigenous Cinemas: representations in movement» (L’Harmattan).
Marama Muru-Lanning – « Vision Mātauranga, anthropologie éclectique et l’Empire en déclin » (en anglais)
En Aotearoa-Nouvelle-Zélande, la politique Vision Mātauranga a été créée pour commercialiser et mondialiser les connaissances Māori qui appartiennent aux communautés māories, et est maintenant le mécanisme prévu pour tous les engagements entre chercheurs universitaires, parties prenantes commerciales et communautés māories. Cependant, une grande partie du risque associé à la formation de nouvelles collaborations incombe aux communautés māories, et plus encore aux chercheurs māoris qui jouent le rôle d’intermédiaire et de médiateur entre les communautés et les équipes de recherche. Dans ce nouveau paysage de connaissances, quels sont les opportunités et les espaces d’action proposés par Vision Mātauranga pour que l’anthropologie sociale se positionne mieux en tant que sujet interdisciplinaire? En outre, comment Vision Mātauranga oblige-t-elle l’anthropologie en Nouvelle-Zélande à inclure davantage les descendants des ancêtres maoris sur lesquels la discipline a été construite? Cette discussion sur la politique Vision Matauranga reflètera mon expérience de chercheuse travaillant avec les communautés locales sur des questions environnementales importantes pour elles.
Marama est une anthropologue māorie ainsi que directrice et chargée de recherche principale au Centre de recherche James Henare. Elle se spécialise dans l’étude des relations des Māoris avec l’eau, l’environnement et les droits des peuples autochtones. Ses recherches portent sur des débats et des défis critiques en anthropologie sociale axés sur la spécificité culturelle des Iwi-Maoris et leur unique sentiment d’appartenance au lieu à Aotearoa-NZ. Son expertise professionnelle comprend les relations humain-environnement, l’eau (fraîche et salée), les traités, la marchandisation, la privatisation, la production de connaissances et la résilience et le bien-être des Māoris kaumātua.
Hilda Mosby et Annick Thomassin – « Protéger les territoires et les modes de vie au Zenadh Kes (Détroit de Torrès), Australie » (en anglais)
Madame Hilda Mosby a été élue membre pour Masig de l’Autorité régionale du détroit de Torres (TSRA) en septembre 2012. Mme Mosby a plus de 17 ans d’expérience dans la fonction publique australienne, travaillant pour le service australien de quarantaine et d’inspection (qui fait maintenant partie du département de l’agriculture) et pour le département de l’immigration et de la citoyenneté en tant qu’agente de surveillance des mouvements. L’implication de la communauté a été un objectif primordial pour Mme Mosby, membre active de comités sur l’éducation, la santé, la justice, la pêche et les titres autochtones dans sa communauté de Masig. Mme Mosby est titulaire du portefeuille de gestion de l’environnement du TSRA, qui porte notamment sur l’adaptation et la résilience face au changement climatique. Mme Mosby est particulièrement préoccupée par l’impact de l’érosion côtière sur les communautés des terres basses du détroit de Torres, y compris sa propre communauté de Masig. Au cours de son mandat, elle plaidera pour que les gouvernements de l’Australie et du Queensland continuent de traiter les problèmes d’érosion côtière dans une approche intégrée. La préservation de la culture du détroit de Torres par le biais de la langue, de la musique et des arts est un autre domaine qui passionne Mme Mosby et elle continuera à défendre les meilleurs résultats pour le bien-être culturel des insulaires du détroit de Torres et des peuples autochtones de cette région. Mme Mosby siège également sur le groupe de travail sur les poissons de l’Autorité conjointe de la zone protégée du détroit de Torres en tant que représentante du groupe Kulkalgal (communautés des îles centrales du détroit de Torres). Annick Thomassin est boursière postdoctorale au Centre de recherche sur les politiques économiques autochtones (CAEPR) de l’Université nationale australienne (ANU) à Canberra. Elle a récemment terminé son doctorat au département d’anthropologie de l’Université McGill (Montréal). Sa thèse examine les principes et les relations de pouvoir qui sous-tendent les processus de «cogestion» de la pêche et leurs implications pour les populations autochtones et les gouvernements locaux dans le contexte du détroit de Torres. Au CAEPR, elle a participé à divers projets tels que People on Country et le Northern Environmental Research Project (NERP). Elle est actuellement la chercheuse principale du projet de recherche-action «Seachange: Les voies d’accès maritimes autochtones vers l’inclusion sociale», développé en collaboration avec les conseils des terres autochtones locaux de Mogo et Batemans Bay. Ce projet vise à développer conjointement de nouvelles méthodologies de recherche combinant des connaissances et des données biologiques et culturelles.
Rebecca Hardin – « Créer des liens entre les communautés de gardiens de l’eau » (en anglais)
La professeure Hardin est anthropologue et enseigne à la School for Environment and Sustainability (SEAS) à l’Université du Michigan. Ses domaines d’intérêt et d’études scientifiques incluent la gestion de la faune, le tourisme, l’exploitation forestière et l’exploitation minière en Afrique équatoriale, en particulier dans le bassin occidental du Congo et au Gabon. Ses projets antérieurs ont également ciblé des pratiques de santé et de gestion des terres étroitement liées en Afrique du Sud et au Kenya. Parmi les projets récents, citons des travaux sur l’Atlas international de la justice environnementale, basés sur des travaux en Amérique du Nord, et l’étude, avec des collègues ingénieurs, des technologies émergentes pour le traitement de l’eau et la production alimentaire. Hardin a soutenu la première bourse pour les médias environnementaux de la SEAS, travaillant avec la journaliste de la BBC Leana Hosea sur des reportages d’investigation et un film documentaire, Thirst for Justice, qui relie les expériences de la Nation Navaho, des résidents de Flint Michigan et de Standing Rock autour de l’accès à l’eau potable, des droits des peuples autochtones et des droits de la personne.
11:00 – Café
11:15-12:10 – Groupes de discussion – réflexions sur le thème Salles de sous-groupe
12:10-12:30 – Retour et rapport en plénière Salle La Capitale
12:30-13:30 – Dîner Restaurant de l’hôtel
13:30-15:15 – Panel et discussion II Salle La Capitale
Moyens de subsistance et bien-être physique, culturel et spirituel: les stratégies pour la souveraineté et la sécurité alimentaire, la santé communautaire et le maintient et la transmission des langues et des systèmes de connaissances autochtones (Président: Jon Altman)
–Intervenant(e)s:
Jon Altman et Dean Yibarbuk – « L’important est d’avoir assez de nourriture : pauvreté et abondance dans l’Australie autochtone éloignée », et « Sagesse ancienne guidant la gestion moderne des aires protégées » (en anglais)
Jon Altman collabore avec des groupes autochtones et des compagnies principalement dans les zones isolées de l’Australie afin de faire face aux menaces contemporaines envers les environnements naturels et culturels. Sa formation académique se concentre en économie et en anthropologie. Il est directeur d’un nombre de compagnies qui travaillent pour lever des fonds philanthropiques et autres pour la gestion des terres et ressources des peuples autochtones, par exemple le Karrkad-Kanjdji Trust et Original Power. Dean Yibarbuk est un écologiste des feux et éducateur autochtone. Il travaille avec le groupe de gestion territoriale Warddeken Land Management Ltd. Il est vice-président du Karrkad-Kanjdji Trust et président du conseil de l’académie Nawarddeken. Dean est également un directeur du Arnhem Land Fire Abatement (NT) Ltd.
Colin Scott et Rodney Mark – Le programme de sécurité du revenu pour les chasseurs et piégeurs cris de la Baie James (en anglais)
Rodney Mark est le directeur du département de développement social et culturel du gouvernement de la nation crie. Il était Grand Chef adjoint des Cris (Eeyou Istchee) de 2013 à 2017, avec une responsabilité envers l’extraction minière, la justice et la création d’aires protégées. Rodney est un fier membre de la communauté crie de Wemindji, où il a servi comme chef (2004-2013), chef adjoint (1999-2004), et chef de la jeunesse (1993-96). Il fût co-directeur du Wemindji Protected Areas Project et un acteur important dans les négociations liées à la mine Eleonore de Goldcorp. Il est dédié au développement des économies durables et locales, à la protection des terres et des eaux cries, et à la promotion de la culture et de la langue crie.
Katherine Scott – « Langue, culture, bien-être – Travailler ensemble à Wemindji » (en anglais)
Katherine Scott, coordinatrice de recherche sur le patrimoine et candidate au doctorat en anthropologie à l’Université McGill, travaille avec Theresa Kakabat Georgekish, coordinatrice de la langue de la Nation crie de Wemindji, sur des projets de langue et de culture tel que la planification du Centre de savoirs de Wemindji et la cartographie des connaissances traditionnelles de la terre.
Janelle Baker et Heather Auger – « Viande d’orignal et thé à la menthe: la souveraineté alimentaire de la Nation Cris de Bigstone et les sables bitumineux d’Athabasca » (en anglais)
Janelle Baker est professeure adjointe au département d’anthropologie de l’Université Athabasca. Sa recherche doctorale, supervisée par le docteur Colin Scott, se concentre sur les expériences sakâwiyiniwak (Cris du nord) avec la contamination des aliments sauvages dans les sables bitumineux d’Athabasca. Cette recherche s’est inspirée de collaborations que Janelle a cimenté avec les Premières Nations en Alberta et en Saskatchewan depuis 2006. Elle est membre du groupe de recherche de politique culturelle de l’énergie (Cultural politics of energy) dans le nord de l’Alberta, dirigé par Dr. Clint Westman. Janelle continue à s’engager dans la surveillance environnementale communautaire (baies, orignaux et eau) avec la nation crie de Bigstone et la première nation de Fort McKay, où elle encadre la participation des jeunes dans la surveillance et l’éducation environnementale. Elle travaille aussi en collaboration avec les conseils des anciens de la nation crie de Bigstone sur de la recherche qui célèbre les mets traditionnels et les identités de la forêt boréale dans un contexte de vérité et réconciliation.
Garry John (Skype) et Sarah Mortiz – « Papt Náskan Záwem (toujours aller pêcher): les perspectives des pêcheurs St‘át‘imc sur l’intégrité territoriale » (en anglais)
Sarah C. Moritz est une candidate au doctorat en anthropologie à l’université McGill, à Montréal. Sa recherche examine l’interaction sociale et l’anthropologie des pêcheries intérieures Salish St‘át‘imc ainsi que de la gouvernance de l’eau dans la vallée de la rivière Fraser en Colombie-Britannique. Elle investigue et enseigne également le droit autochtone, les relations humain-animal, les pratiques d’intendance et l’histoire de l’anthropologie. Sa recherche soutient les langues, les terres et la revitalisation légale des autochtones, particulièrement concernant l’eau et le saumon. Le cycle de vie du saumon est la métaphore qui la guide à travers son exploration des rivières, des océans, de la recherche et l’enseignement, des projets de justice socio-environnementaux, et de l’activisme communautaire. Garry John (Qwalqwalten – bruit fort) est un leader Tsal’alh St‘át‘imc et activiste des droits et des titres. Il a occupé plusieurs rôles importants dans sa vie : il a servi comme chef élu pour sa communauté pendant plus de 18 ans, comme président du conseil des chefs St‘át‘imc ainsi que comme membre autochtone du conseil d’administration du Conseil des Canadiens, et a joué un rôle important de conseil sur les droits relatifs à l’eau. Aux niveaux national et international, il s’est battu en solidarité pour les droits des peuples autochtones et les titres relatifs aux terres et aux eaux ancestrales. Il est un pêcheur et jardinier assidu et maintient une vision du retour à sa terre natale pour ressourcer sa santé, son alimentation et ses relations. Qwalqwalten est souvent accompagné d’un autre activiste tonitruant – Pulmaqa7 (son tambour) qui l’aide à approcher les gens et être écouté.
David Anderson et Robert Wishart – « Des temps difficiles arrivent : les architectures de renaissance culturelle » (en anglais)
David Anderson est un professeur à l’Université d’Aberdeen. Il est un chercheur basé à l’université travaillant dans le Nord circumpolaire. David a de fortes connections avec les communautés Dene des Territoires du Nord-ouest, bien que récemment ses recherches se soient déroulées en Russie. Au CICADA, il représente le réseau thématique circumpolaire qui inclut une partie de l’Amérique du Nord. Il s’intéresse aux relations humain-animal dans la région circumpolaire. Faisant partie du groupe de recherche Arctic Domus, Robert Wishart est professeur à l’Université d’Aberdeen en Écosse. Il est anthropologue social avec un focus sur l’écologie politique et les relations humain-environnement, et a principalement entrepris des recherches dans la région subarctique de l’ouest canadien et en Écosse.
15:15 – Café
15:30-17:30 – Groupes de discussion – réflexions sur le thème Salles de sous-groupes
17:30-18:00 – Retour et rapport en plénière Salle La Capitale
19:00 – Souper Restaurant de l’hôtel
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Jeudi 2 mai
8:30 – Café Hall de la Salle La Capitale
9:00 – Bienvenue au jour 2 Salle La Capitale
9:15-10:45 – Panel et discussion III Salle La Capitale
Droits des peuples autochtones et inter-légalités: les dimensions juridiques des luttes territoriales des peuples autochtones, y compris le litige stratégique et d’autres stratégies juridiques (Coprésidentes: Kristen Anker et Viviane Weitzner)
– Intervenant(e)s:
Viviane Weitzner – Introduction à l’axe sur les droits des peuples autochtones et les inter-légalités (en anglais)
Viviane Weitzner est une chercheuse postdoctorale financée par le CRSH avec le CICADA (2018-2020). Elle travaille sur des thèmes au croisement des droits des peuples autochtones et afro-descendants et des industries extractives dans les Amériques depuis plus de 15 ans, soutenant la recherche engagée collaborative avec des organisations civiles autant dans le domaine des entités sans but lucratif que dans le monde académique.
Georgia Lloyd-Smith – « RELAW – Revitaliser le droit autochtone pour la terre, l’air et l’eau » (en anglais)
Georgia Lloyd-Smith fait partie de l’équipe des droits autochtones et des ressources naturelles du West Coast Environmental Law (WCEL). Georgia a obtenu son diplôme de l’école de droit Schulich de l’Université Dalhousie en 2014 et fût stagiaire au Environmental Law Centre à l’Université de Victoria. Elle a travaillé avec Dr. Val Napoleon et Dr. John Borrows au Indigenous Law Research Unit, investiguant les lois autochtones liées à la gouvernance environnementale et la prise de décisions. Au WCEL, elle travaille sur le projet RELAW (revitalisation du droit autochtone pour l’air et l’eau), conduisant de la recherche et revitalisant le droit autochtone et le droit maritime. Elle a aidé le Cercle autochtone d’experts avec le rapport « Nous nous levons ensemble ».
Aaron Mills – « Pluralité juridique et différence constitutionnelle: un dilemme colonial » (en anglais)
Aaron Mills (Anishinaabe) travaille pour comprendre comment les systèmes de droit autochtones fonctionnent et comment ils pourraient assister dans l’identification et le changement de dynamiques violentes des relations autochtone-occupant et humain-terre sur l’Île de la Tortue aujourd’hui. Son projet politique central est la revitalisation constitutionnelle autochtone, qui place la Terre au centre du droit. Mills travaille avec des aînés autochtones, des communautés, des organisations activistes et des gouvernements pour soutenir leurs buts dans cette région.
Darren Thomas – « Mino-Bimaadiziwin : l’affirmation du droit autochtone » (en anglais)
« Mino-Bimaadiziwin se traduit simplement par vivre une bonne vie, mais c’est un terme plus complexe que cela. Il signifie assurer un caractère sacré aux relations que l’on a avec tout dans la Création; avec les arbres, les animaux, l’eau, les plantes, les gens; tout. Il signifie vivre en harmonie et en coexistence et protéger la paix. Mino-Bimaadiziwin explique comment les Aanishinaabeg ont su instaurer une civilisation forte et saine, non seulement pour eux mais s’ils continuaient à occuper ce rôle, cela protégerait les sept générations à venir. Cette discussion va examiner les défis liés au maintien de Mino-Bimaadiziwin dans une ère de demandes continues de développement qui pourraient compromettre la capacité des Aanishinaabeg d’exercer leurs lois autochtones.»
Darren Thomas vient de la nation Seneca et est membre du Bear Clan. Il réside sur le territoire Grand River des Haudenosaunee. Darren est un candidat au doctorat en psychologie communautaire à l’Université Wilfrid Laurier et est professeur à temps plein dans le programme d’études autochtones. Sa recherche se concentre sur le développement communautaire des Premières Nations par l’entremise des droits des peuples autochtones et de la gouvernance des ressources.
Étienne Roy Grégoire – « Hearts and mines : le « dialogue » et la responsabilité sociale des entreprises dans le secteur minier » (en anglais)
Étienne Roy Grégoire est un chercheur postdoctoral financé par le CRSH avec le CICADA en collaboration avec la faculté de droit de l’Université McGill et le Centre Perelman de Philosophie du Droit à l’Université libre de Bruxelles (2019-2021). Il détient un doctorat en sciences politiques de l’Université d’Ottawa, une maîtrise en sciences politiques de l’Université du Québec à Montréal et un baccalauréat en anthropologie de l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur les régimes de régulation du secteur minier, en particulier au Canada et en Amérique Latine. Il a travaillé plusieurs années dans le domaine des droits humains en Colombie et au Guatemala.
10:45 – Café
11:00-12:00 – Groupes de discussion – réflexions sur le thème Salles de sous-groupes
12:00-12:30 – Retour et rapport en plénière Salle La Capitale
12:30-13:30 – Dîner Restaurant de l’hôtel
13:30-14:00 – Discours Salle La Capitale
Les connaissances traditionnelles, la Nature et la Culture et la Convention sur la diversité biologique (John Scott) (en anglais)
14:00-15:15 – Panel et discussion IV Salle La Capitale
La défense territoriale dans les contextes extractifs : problèmes, stratégies, enjeux et opportunités (Président: Clint Westman)
– Intervenant(e)s:
Catherine Coumans – « Quand le territoire à défendre est le fond marin : considération des questions, stratégies, défis et opportunités dans le contexte de la menace émergente de l’exploitation minière en haute mer »
Clint Westman – « Les politiques culturelles de l’énergie : recherche ethnographique engageant la communauté sur les sables bitumineux canadiens » (en anglais)
Clint Westman est professeur adjoint au département d’archéologie et d’anthropologie de l’Université de la Saskatchewan. Il est un anthropologue environnemental qui travaille avec les peuples cris du nord de l’Alberta depuis 1996. Il est directeur du partenariat de recherche sur les politiques culturelles de l’énergie (Cultural Politics of Energy Research Partnership), qui se concentre sur l’étude des impacts et processus concernant les peuples autochtones empêtrés dans le secteur énergétique du nord de l’Alberta. Il a récemment commencé à effectuer de la recherche sur les problématiques liées à la conservation dans le sud de l’Alberta.
Steven Nitah et Eli Enns – Perspectives autochtones sur la défense territoriale dans les contextes extractifs (en anglais)
Steven Nitah est un membre de la Première nation Lutsel K’e Dene et un expert de la création d’aires protégées et conservées dirigées ou co-dirigées par des gouvernements autochtones et leur population. Il est membre honoraire du Consortium APAC.
Eli Enns est un politicologue canadien Nuu-chah-nulth et un expert mondialement reconnu de la conservation du patrimoine bio-culturel. Il est le coordinateur régional pour l’Amérique du Nord du Consortium des aires et territoires du patrimoine autochtone et communautaire (APAC) et co-président du Cercle autochtone d’experts (ICA)
Jon Altman – « Les titres fonciers autochtones et les guerres d’extraction minière en Australie » (en anglais)
Jon Altman collabore avec des groupes autochtones et des compagnies principalement dans les zones isolées de l’Australie afin de faire face aux menaces contemporaines envers les environnements naturels et culturels. Sa formation académique se concentre en économie et en anthropologie. Il est directeur d’un nombre de compagnies qui travaillent pour lever des fonds philanthropiques et autres pour la gestion des terres et ressources des peuples autochtones, par exemple le Karrkad-Kanjdji Trust et Original Power.
15:15 – Café
15:30-17:30 – Groupes de discussion – réflexions sur le thème Sales de sous-groupes
17:30-18:00 – Retour et rapport en plénière Salle La Capitale
19:00 – Souper Restaurant de l’hôtel
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Vendredi 3 mai
8:30 – Café Hall de la Salle La Capitale
9:00 – Bienvenue au jour 3 Salle La Capitale
9:15-10:45 – Panel et discussion V Salle La Capitale
Les expériences, les limites, les enjeux et les opportunités avec les aires protégées et les territoires conservés (Coprésentes: Thora Herrmann et Monica Mulrennan)
– Intervenant(e)s:
Stan Stevens – « Reconnaître et respecter les APAC chevauchées par des aires protégées » (en anglais)
Stan Stevens est professeur titulaire de géographie à l’Université du Massachusetts, Amherst, et conseiller principal en politiques pour le Consortium APAC. Il a travaillé sur les problématiques liées aux APAC et aux aires protégées pendant trente-cinq ans, y compris cinq ans avec les communautés Sherpa dans le territoire sherpa de Khumbu (également Parc national et site du patrimoine mondial de Sagarmatha (Mont Everest)). Il continue à soutenir les initiatives des Sherpa pour maintenir les APAC et obtenir le statut de parc national. Stan est présentement éditeur d’un volume de bonnes pratiques sur la reconnaissance et le respect des APAC qui chevauchent des aires protégées pour la Commission mondiale sur les aires protégées (WCPA) de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Anne-Marie André – « Uapaashkuss : Guardiens des sites sacrés innus »
Mandy Gull – « L’intendance environnementale à Eeyou Istchee » (en anglais)
Mandy Gull est chef adjointe de la Première nation crie de Waswanipi de la Nation Eeyou de la Baie James. En tant que chef élue, elle a représenté sa communauté dans des capacités concernant le développement économique, la gouvernance environnementale et la protection du mode de vie cri.
Véronique Bussières – « Le partenariat d’aires protégées de Wemindji » (en anglais)
Véronique Bussières est une candidate au doctorat dans le département de géographie, d’aménagement et d’environnement à l’Université Concordia sous la supervision de Monica Mulrennan. Le travail de Véronique se concentre sur des problématiques de conservation dans des contextes autochtones côtiers, incluant une collaboration de recherche étroite avec la Nation crie de Wemindji (nord du Québec). En plus de ses études doctorales, elle est présentement coordinatrice de la conservation et analyste de politiques avec la branche québécoise de la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP Québec). Dans ce rôle, elle est engagée dans des projets de protection de la terre et des océans en partenariat avec différentes communautés autochtones du Québec, incluant les Innus, les Naskapis et les Cris.
Jon Altman et Dean Yibarbuk – « Des autochtones australiens récupèrent leur droit de prendre soin de leur pays » et « Assurer un avenir aux habitants et à l’environnement du pays de pierre » (en anglais)
Dean Yibarbuk:« Lors de cette présentation, je veux dire quelque chose par rapport aux nombreux chapeaux que je dois porter simultanément afin de maintenir mon droit de vivre dans ce pays, où je jouis de droits coutumiers. Un de ces chapeaux est celui de propriétaire traditionnel sous le « NT Aboriginal Land Rights Act ». Un autre chapeau est celui de directeur, président et employé d’une aire protégée autochtone, Warddeken Land Management Limited, qui couvre 14,000 km2 de terre dans Arnhem Land. Un autre chapeau encore est celui de directeur et vice-président du Karrkad-Kanjdji Trust, une entreprise qui lève des fonds philanthropiques pour aider à remédier à nos problèmes de conservation. Je suis également directeur et président de la Nawarddeken Academy Ltd, une école indépendante et gérée par les Bininj qui éduque nos jeunes sur leur propre pays. Finalement, je suis un directeur d’Arnhem Land Fire Abatement (NT) Limited, une compagnie qui est payée pour atténuer les émissions de carbone par la gestion des feux. Ces multiples enchevêtrements sont essentiels pour que les valeurs culturelles et de biodiversité de mes terres ancestrales soient protégées des espèces invasives et des feux; et pour ma famille puisse jouir de ses droits de vivre dans son pays et d’en utiliser les ressources comme moyen d’existence. Il s’agit d’une lutte constante contre l’état colonial australien, qui préférerait que tous les peuples aborigènes soient assimilés et vivent dans des comtés, laissant leur pays orphelin, dans des conditions environnementales détériorées et vulnérable à l’extraction des ressources. »
Alanna Quock – « Mettre en place des aires protégées et conservées autochtones en territoire Tahltan » (en anglais)
Alanna Quock, directrice de Regenerative Design & Development Consulting, a une formation en planification, architecture, développement communautaire et gestion de l’environnement. Alanna est d’origine Tahltan et Tlingit de Taku River et appartient aux communautés de Telegraph Creek et d’Atlin, en Colombie-Britannique. Alanna a grandi à Whitehorse, au Yukon, et a passé plus de 15 ans à travailler avec les Premières nations, les communautés et les gouvernements du Yukon et du nord de la Colombie-Britannique. Mme Quock aborde la pratique de la planification du point de vue du concepteur et utilise la réflexion conceptuelle (design-thinking) pour résoudre des problèmes, développer des capacités et promouvoir un processus de guérison dans chaque projet: des bâtiments physiques à la planification, en passant par la mise en œuvre des politiques et des programmes. Mme Quock dirige actuellement l’élaboration du plan d’aménagement du territoire de la nation Tahltan avec le gouvernement central Tahltan et s’emploie à créer trois aires protégées et préservées par les peuples autochtones sur le territoire Tahltan. Son approche de la conception et de la réalisation de projets a été reconnue comme une référence dans la pratique mondiale de la conception autochtone.
Eli Enns – « La conservation comme partenariat de réconciliation » (en anglais)
Eli Enns est un politicologue canadien Nuu-chah-nulth et un expert mondialement reconnu de la conservation du patrimoine bio-culturel. Il est le coordinateur régional pour l’Amérique du Nord du Consortium des aires et territoires du patrimoine autochtone et communautaire (APAC) et co-président du Cercle autochtone d’experts (ICA).
10:45 – Café
11:00-12:00 – Groupes de discussion – réflexions sur le thème Salles de sous-groupes
12:00-12:30 – Retour et rapport en plénière Salle La Capitale
12:30-13:30 – Dîner Restaurant de l’hôtel
13:30-15:15 – Panel et discussion VI Salle La Capitale
Les technologies audiovisuelles et cartographiques en tant qu’outils d’autonomisation, de décolonisation, d’intendance bioculturelle et de défense territoriale (Coprésidents: Steven Schnoor et Sébastien Caquard)
– Intervenant(e)s:
Steven Schnoor – « La vidéo communautaire comme outil de résistance, de ré-imagination et de décolonisation autochtone » (en anglais)
Steven Schnoor est associé de recherche principal avec CICADA. Il a été un boursier postdoctoral avec INSTEAD et CICADA de 2015 à 2018. Sa recherche porte sur la façon dont les discours sur la démocratie et le développement ont été stratégiquement reconfigurés afin de faire avancer des projets dont le caractère anti-démocratique, destructeur et fondé sur l’exploitation a largement été éprouvé. Il examine également comment ce phénomène constitue un élément essentiel d’une stratégie naissante par laquelle les régimes néolibéraux d’accumulation du capital sont mis de l’avant et légitimés de nos jours. Depuis 2005, il a analysé comment les projets miniers canadiens sont promus dans les pays du Sud, en portant une attention particulière aux dynamiques qui sous-tendent l’engagement avec les communautés locales qui résident près de mines canadiennes en Amérique centrale.
Sébastien Caquard – « Mapping Forward, Mapping Back »
Sébastien Caquard est professeur agrégé au département de géographie, d’aménagement et d’environnement de l’Université Concordia et directeur du programme d’études supérieures de la maîtrise en évaluation environnementale. Ses recherches se situent à l’intersection de la cartographie, des technologies et des sciences humaines. Dans ses recherches actuelles, il cherche à examiner comment les cartes peuvent aider à mieux comprendre les relations complexes qui existent entre les lieux et les récits. Cette recherche implique la cartographie d’une série d’histoires fictives et réelles, y compris cinématographiques, ainsi que d’histoires de réfugiés et de peuples autochtones.
Brian Thom – « Amener les cartographies autochtones à définir les plans d’aménagement municipaux» (en anglais)
Brian Thom travaille depuis plus de 25 ans avec les communautés Salish du littoral (Colombie-Britannique) sur la reconnaissance des droits fonciers et des compétences des peuples autochtones, s’attelant aux priorités culturelles et politiques de leurs engagements avec l’héritage du colonialisme. De 1994-1997 et 2000-2010, il a travaillé comme chercheur, conseiller principal et négociateur pour plusieurs communautés autochtones impliquées dans des négociations de revendications territoriales globales. En 2010, il a fondé le laboratoire de cartographie ethnographique d’UVic. Il travaille actuellement sur des projets visant à intégrer les valeurs foncières autochtones dans la planification de l’utilisation des terres municipales et à commémorer les paysages culturels ancestraux dans les programmes scolaires avec les communautés Salish du littoral sur l’île de Vancouver.
Benoit Éthier et Dany Chilton- « Cartographie et territorialités autochtones: La carte dans le projet d’autodétermination d’Atikamekw Nehirowisiw (Québec, Canada) »
Benoit Éthier est professeur agrégé à l’École d’études autochtones de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Il s’intéresse aux questions territoriales autochtones, aux droits coutumiers, aux connaissances autochtones associées à la gestion des ressources, au pluralisme juridique et aux relations inter-autochtones sur leurs territoires.
Terry Mitchell, Anisa O’Nabigon et Jennifer Duncan – « L’eau est la vie : réflexions préliminaires des Premières Nations Matawa sur l’intendance autochtone de l’eau et la surveillance communautaire » (en anglais)
« L’objectif de Matawa Water Futures est de s’engager dans une science de l’eau informée par les peuples autochtones, dirigée par la communauté, et qui appuie la prise de décisions et la gestion de l’eau par les peuples autochtones. En partenariat avec les Premières nations de Matawa et des chercheurs universitaires de Laurier, Lakehead et Laurentiennes, nous élaborons des protocoles et des pratiques de recherche intégrant le savoir autochtone et la science occidentale afin de contribuer à un système de surveillance et de gouvernance de l’eau plus robuste et plus efficace.
Dans cette présentation, nous discuterons des résultats et des réflexions sur les premiers enseignements tirés de notre première séance d’engagement communautaire, « l’Eau est la vie: rassemblement environnemental de Matawa », organisé du 11 au 13 décembre par le Groupe environnemental Matawa Four Rivers, en collaboration avec Laurier et les Universités Laurentiennes. En utilisant les processus de visualisation communautaire et la méthode du café scientifique, nous avons recueilli les perspectives et les valeurs de la communauté en matière d’eau ainsi que les priorités en matière de surveillance de la qualité de l’eau auprès de plus de 30 participants autochtones des 9 communautés de Matawa. Les discussions ont fourni aux communautés des perspectives riches et détaillées sur les valeurs autochtones et l’intendance de l’eau.
L’exercice de visualisation a invité les membres des communautés des Premières Nations à répondre aux questions suivantes: Pourquoi l’eau est-elle importante?; Quels sont les changements évidents ?; Quels sont les impacts actuels et potentiels sur le bien-être des communautés de ces changements de l’eau ?; et Comment les communautés protègent-elles l’eau? Dans le café du monde, de petits groupes ont traversé cinq stations pour fournir des idées méthodologiques initiales, les valeurs traditionnelles de l’eau et les priorités de surveillance de la communauté, avec des recommandations pour un engagement et des voies à suivre.
Les opinions et les valeurs partagées de la communauté et les résultats de la visualisation sur l’eau ont été reflétés dans la citation du participant «L’eau est spirituelle, l’eau est sacrée, l’eau est la vie». Au cours des activités de hiérarchisation, 8 communautés sur 9 ont choisi la qualité de l’eau et les changements de l’eau comme priorité absolue de surveillance. La plupart des communautés ont identifié les aliments traditionnels et les médicaments traditionnels comme deuxième et troisième priorités. La principale préoccupation environnementale des participants de Matawa dans toutes les communautés était, néanmoins, la contamination due au développement des ressources, passée, actuelle et potentielle, une communauté ayant identifié la surveillance des contaminants comme sa priorité absolue. Les principales conclusions du rassemblement, notamment la nécessité d’élaborer des protocoles pour la protection du savoir sacré, ainsi que la vision selon laquelle les Premières nations de Matawa développeraient une déclaration sur l’eau, seront partagées. Nous discuterons des orientations reçues concernant l’importance des protocoles de recherche et de la sécurité des données et des atouts des Premières Nations de Matawa dans l’utilisation de la cartographie SIG avec les connaissances traditionnelles. Nous partagerons les riches connaissances de la communauté recueillies sur l’intendance environnementale et la surveillance environnementale dirigée par la communauté, en discutant des priorités, des obstacles et des voies à suivre identifiés par la communauté. »
15:15 – Café
15:30-17:30 – Groupes de discussion – réflexions sur le thème Salles de sous-groupes
17:30-18:00 – Retour et rapport en plénière Salle La Capitale
18:00-18:15 – Conclusions (Colin Scott)
19:00 – Souper Restaurant de l’hôtel
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Samedi 4 mai
9:00-10:45 – Assemblée régionale Canada/États-Unis du Consortium APAC Salle La Capitale
Présentation du Consortium APAC et des Membres et Membres honorifiques présents
Coprésidentes: Aili Pyhälä et Holly Jonas
10:45 – Café
11:00-12:30 – Assemblée régionale Canada/États-Unis du Consortium APAC Salle La Capitale
Sujets centraux à aborder dans le cadre du processus de régionalisation:
– 1. Définir la ‘région’, y compris les critères et l’adhésion
– 2. La structure régionale, la gouvernance (représentant au conseil) et la gestion (centre de coordination régional)
– 3. Les fonctions désirées / prévues et les priorités de la région aux échelons national, régional et global
– 4. Les besoins / plans pour l’allocation des ressources (énergie humaine, partenariats, finances, etc.)
12:30-13:30 – Dîner Restaurant de l’hôtel
13:30-15:30 – Assemblée régionale Canada/États-Unis du Consortium APAC (continuée) Salle La Capitale
15:30– Café
15:45-18:00 – Assemblée régionale Canada/États-Unis du Consortium APAC (continuée) Salle La Capitale
19:00– Souper Restaurant de l’hôtel